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12 règles pour une vie : un antidote pour le chaos

Dernière mise à jour : 29 avr. 2022


Je pense que certains livres peuvent apporter un « Plus » (voir des Plus) dans notre vie, « 12 règles pour une vie » en fait partie. On ne peut pas rester indifférent après avoir lu ces pages. En mélangeant son expérience personnelle et professionnelle Jordan B. PERTERSON nous emmène du début jusqu’à la fin vers des analyses du comportement humain et donne des solutions afin de résoudre certains problèmes.

A bientôt pour mes articles concernant ce formidable ouvrage !







(cliquez sur le lien de l'article que vous souhaitez lire)


Sommaire :

-Thème 1 : Grimpez la montagne de votre vie !

-Thème 2 : Devenez un héros ou une héroïne !

-Thème 3 : La vie a-t-elle un sens ?

-Thème 4 : Quel type d’homard êtes-vous ?

-Thème 5 : À votre SANTÉ !

-Thème 6 : « Montrer les crocs pour ne pas avoir à mordre. »

-Thème 7 : Entre l’ordre et le chaos, il y a-t-il un milieu ?

-Thème 8 : Pourquoi est-il important que vos enfants soient forts ?

-Thème 9 : Le courage n’est pas l’apanage des personnes valides.

-Thème 10 : « Prenez soin de vous comme vous le faites avec les autres. »



Thème 1 : Grimpez la montagne de votre vie !


« Pourquoi devrions-nous être jugés d’après les règles d’un autre ? Mais nous sommes jugés. Après tout, Dieu n’a pas remis à Moïse les « dix suggestions », mais bien les dix commandements. En esprit libre, ma première réaction à un ordre est de me dire que personne, pas même Dieu, n’a à me dire ce que j’ai à faire, même si c’est pour mon bien. L’histoire du Veau d’or nous rappelle également que, sans règles, nous pouvons vite devenir esclaves de nos passions. Ce qui n’a rien de libérateur. Et ce récit sous-entend autre chose : livrés à nous-mêmes et à notre propre jugement, nous avons vite tendance à nous satisfaire du minimum, à nous contenter de peu. En l’occurrence, d’un faux animal qui fait ressortir nos instincts les plus vils d’une façon totalement débridée. Grâce à cette vieille histoire hébraïque, nous comprenons mieux ce qu’éprouvaient les anciens à propos de notre volonté de mener une existence civilisée, en l’absence de prescriptions destinées à élever notre regard et à nous inciter à viser plus haut. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 10). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Ce qui est étonnant avec Jordan b. PETERSON, c’est un psychologue qui me semble être croyant et qui fait des références à des extraits bibliques dans ce livre. Juste une petite piqure de rappel : « Croyez-en ce que vous voulez. » Mon but n’est pas de vous faire croire en quoi que ce soit. Mais comme dans chaque livre vu précédemment, ma question reste toujours la même : « Qu’est -ce que ce livre pourrait nous apporter de positif ? »

Si vous ne connaissez pas l’histoire du veau d’or, je vais vous essayer de vous faire un petit résumé rapide afin de vous l’expliquer. Mais si vous voulez plus d’information, le meilleur livre c’est la bible.

En gros, ordonné par Dieu Moïse va sur une montagne pour récupérer des tablettes avec les 10 commandements. Il était suivi par beaucoup de monde. Mais durant son absence alors qu’il avait demandé à je ne sais plus qui de surveiller le peuple et de rester tranquille. Lorsqu’il est descendu de la montagne. Il a vu que tout ce petit monde adorait un Veau d’or à la place de Dieu et vivait leur vie, on va dire, de manière passionnelle… Donc, Moise était très mécontent et Dieu fit subir à certain sa colère, celui-ci se calma à la demande de Moïse.

Dans cet extrait de ce livre, je pense que l’auteur essaie de nous faire comprendre est-ce qu’un monde sans règle est-il possible ? Si vous êtes un adulte, vous avez peut-être la réponse et c’est sans doute non. Si vous avez un avis différent, inscrivez-vous et laissez un commentaire.

Depuis notre tendre enfance, nous sommes régis par des règles et on nous apprend que c’est pour notre bien. La plupart du temps ces règles sont là pour le bien-être d’une société, ce que je comprends tout à fait. Néanmoins, il faut que ces règles soient fondées sur des faits vérifiables, pour le bien commun et n’altèrent pas certaines de nos libertés.

A la fin de l’extrait l’auteur écrit aussi :

« Grâce à cette vieille histoire hébraïque, nous comprenons mieux ce qu’éprouvaient les anciens à propos de notre volonté de mener une existence civilisée, en l’absence de prescriptions destinées à élever notre regard et à nous inciter à viser plus haut. »

« En l’absence de prescriptions destinées à élever notre regard et à nous inciter à viser plus haut. » J’aime beaucoup cette partie. Car cela voudrait dire qu’il faut créer des règles ou conditions afin de nous élever et donc pas de nous rabaisser, ensuite il faut aller de l’avant en visant plus haut. De manière très humble, c’est que je pense que tout le monde devrait essayer de faire peu importe le niveau ou la situation ou dans laquelle nous nous trouvons. C’est encore une fois plus facile à dire qu’à faire. Mais alors, ce n’est pas grave, il faut quand même essayer et réessayer jusqu’à ce qu’on y arrive. En tant qu’adulte, nous savons, la plupart du temps, ce qui est bon pour nous. Alors, pourquoi ne pas essayer de s’élever en grimpant sur la montagne de la vie plutôt que de la descendre ?


Voilà, voilà, chers lecteurs. J’espère que ça vous a plus et si ce livre vous intéresse cliquer ici afin de pouvoir l’acheter. Je vous dis à une prochaine !




Thème 2 : Devenez un héros ou une héroïne !


« Comment libérer le monde du terrible dilemme du conflit, d’une part, et de la dissolution sociale et psychologique de l’autre ? La réponse était la suivante : par l’élévation et le développement de l’individu, et par la volonté de chacun d’endosser le fardeau de l’Être et de prendre le chemin de l’héroïsme. Il faut que chacun de nous accepte toute sa responsabilité, aussi bien pour lui que pour la société et le reste du monde. Que chacun de nous dise la vérité, répare ce qui n’est plus en état, détruise et recrée ce qui est ancien et dépassé. C’est de cette manière que nous pouvons et devons réduire la souffrance qui empoisonne le monde. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 43). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Nous avons parfois tendance à fuir nos responsabilités ou difficultés en accusant souvent l’autre. Mais comme le dit Jordan, est-ce qu’il ne faudrait pas faire le contraire, les endosser, les accepter pour une voie héroïque et pour tout simplement grandir, ou je dirai plutôt s’élever ?


Lorsque j’étais à l’université, un soir après un cours de philosophie un de mes amis et moi discutions de ce que nous avions pu entendre et comprendre cette dernière heure. Nous parlions des hommes et de femmes connus qui ont fait de grandes choses dans notre monde. Nous étions en train de dire que ces personnes avaient beaucoup de courage pour accepter tout ce qu’ils ont subi. Au même moment l’enseignant de philosophie passait près de nous et entendant notre conversation il ne put s’empêcher de nous rejoindre. Ensuite, je me rappelle très bien ce qu’il avait dit :


« Nous cherchons toujours des personnes connues afin de les ériger comme héros. Mais une mère célibataire élevant trois enfants et se levant à cinq heures du matin pour aller travailler, ne serait-elle pas aussi une héroïne ? »


Mon ami et moi avions trouvé cette question juste. Car, nous avons beaucoup de mal à observer les héros (héroïnes) autour de nous : membre de notre famille, voisins, ami(es) proches. Effectivement, Nous avons tendance à dire : il (elle) a beaucoup de courage. Puis cinq minutes après ne plus y penser. A mon avis, je pense qu’il est important de parler de ses proches, car les meilleurs héros (ou héroïnes) sont souvent plus proches de nous que l’on ne pense. Lorsque je cite une personne connue dans mon entourage à mes enfants, j’aime leur dire : « Là, c’est du concret et vous connaissez cette personne !»


Si ce livre a piqué votre curiosité vous pouvez cliquer ici afin de pouvoir l’acheter


Merci pour le temps que vous avez consacré à cet article et je vous dis à une prochaine !




Thème 3 : La vie a-t-elle un sens ?


"En Occident, nous nous sommes éloignés de nos cultures traditionnelles, religieuses et même nationales, en partie pour atténuer les risques de conflits entre groupes. Mais nous sommes de plus en plus la cible du désespoir causé par l’absence de sens, et c’est loin d’être une avancée."

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (pp. 41-42). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Alors, d’après vous, la vie a-t-elle un sens ?


Selon le site psychologie avec l’article qui a été écrit par Frederick Lenoir, cette question n’est liée qu’aux riches ou plutôt ceux qui n’ont plus à lutter pour survivre. Il écrit :


« Les pauvres ne s’interrogent pas sur le sens de leur existence. Ils tentent simplement de survivre au jour le jour. Mais ce qui les aide à vivre, autant que la nourriture qu’ils cherchent quotidiennement, ce sont les liens familiaux, amicaux, tribaux, communautaires. »


Personnellement, je ne suis pas tout fait d’accord, je pense que justement que c’est lorsque l’on est pauvre que l’on se permet aussi, de se poser des questions sur le sens de la vie. En effet, dire que lorsque j’étais jeune j’étais riche, se serait mentir, dire que j’étais pauvre, ce serait mentir une nouvelle fois. Elever pour la plupart du temps par une mère célibataire avec mes autres frères, je ne pense pas que nous vivions dans le luxe ou que nous faisions partie de la classe moyenne. Et croyez-le ou non ce types de questions, j’ai commencé à me les poser à l’âge d’environ 9 ou 10 ans. En voici des exemples :


-Est-ce que c’est la vie ?

-Est-ce que c’est comme ça que les choses doivent-être ?

-Est-ce ma destinée ?

-Est-ce que c’est déjà écrit quelque part ?

-Est-ce que ça vaut vraiment le coup de vivre ?

-Pourquoi suis-je présent dans ce monde ?


Je pense que l’on se pose tous ces questions, peu importe notre situation sociale, Cela m’étonnerait que quelqu’un dans une grande précarité, ne se questionne pas sur le sens de son existence.


On peut observer que certaines personnes se dirigent vers les religions afin de trouver un sens dans leur vie, ainsi ils peuvent suivre des concepts qui selon eux leur permettent d’une certaine manière de mieux vivre et d’avoir une orientation.

A l’âge d’environ 25 ans un de mes amis avait une phrase « magique » qui résolvait tous les problèmes liés aux sens de la vie. A cette époque, je n’avais pas de réponses à lui donner, car en regardant ma situation, je ne pouvais pas argumenter ou le contredire. Voici cette phrase : « A la via ki kon sa », traduction : « C’est la vie qui est comme ça. » Donc, faire tout simplement avec la vie, nous n’avons pas le choix. A l’époque, comme aujourd’hui je voyais cela comme une sorte d’obligation de subir cette vie que nous ne voulons pas. Mais je restais silencieux.


Alors pour conclure : La vie a-t-elle un sens ?


Je pense que oui, elle a un sens, et cette voie sera dirigée sur ce que vous désirez, malgré les bonnes ou mauvaises surprises de la vie. Donc, gardez le cap !


Et voilà merci d’avoir lu ma petite pensée sur le thème de : La vie a-t-elle un sens ? Et si vous souhaitez achetez ce livre le lien est juste ici.




Thème 4 : Quel type d’homard êtes-vous ?


« Après une défaite, et quel que soit son degré d’agressivité, le homard ne sera plus disposé à se battre, même contre un adversaire qu’il a déjà vaincu. Le perdant perd confiance, parfois des jours durant. Il arrive qu’une défaite ait des conséquences encore plus graves. Si un dominant se fait battre à plate couture, son cerveau se dissout pour ainsi dire. Il lui en pousse un nouveau, un cerveau de subordonné plus adapté à son nouveau statut. Son précédent cerveau n’est pas assez sophistiqué pour appréhender le passage d’une condition de roi à celle d’un moins que rien sans une totale dissolution suivie d’une repousse. Tous ceux qui ont subi une douloureuse transformation après une grave défaite, qu’elle soit sentimentale ou professionnelle, doivent certainement ressentir quelque affinité avec ce crustacé autrefois brillant. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (pp. 54-55). Michel Lafon. Édition du Kindle.


J’ai adoré cet extrait, où ce homard dominant perd et son cerveau qui peut littéralement se liquéfier et se remplace par un autre plus adapté à son statut de dominé. Et tout de suite nous avons tendance à comparer cette situation aux êtres humains. La question que l’on peut se poser c’est :

-Est-ce que d’une certaine manière cela arrive aux hommes et aux femmes ?

En effet, si nous suivons l’actualité du moment. Nous avons des personnes qui prennent des décisions pour notre bien, mais qui eux-mêmes ne les respectent pas. Et nous avons une masse de personne qui continue, malgré cela, à les suivre. Je ne dirai pas que leur cerveau s’est liquéfié, mais plutôt :


-Ont-ils accepté la soumission comme une fatalité ?


-Est-ce que leur cerveau, comme le homard ne s’est pas transformé en cerveau de soumis ?


J’avais envie d’écrire « d’éternel soumis » mais je crois en l’être humain. Et je crois aussi, que peu importe l’opprimé, à un moment, il est obligé de se révolter, car de lui-même il verra que trop, c’est trop…


Dans le livre Le Prophète Khalil GIBRAN a écrit :


« Alors un avocat dit : Qu'en est-il de nos Lois, maître ?

Et il répondit : Vous vous complaisez à bâtir des lois" Mais vous prenez plus de plaisir encore à les contourner, Comme des enfants construisent des châteaux de sable au bord de la mer pendant des heures pour ensuite les détruire avec de grands éclats de rire. »


Gibran, Khalil. Le Prophète (French Edition) (p. 40). Édition du Kindle.


Néanmoins, à l’heure ou j’écris ces lignes le vent est en train de tourner et même les médias mainstream sont en train de mettre en évidence certaines incohérences au niveau des prises de décisions liées au virus.


Je ne sais plus où j’ai lu ou entendu cela, mais quelqu’un disait qu’il y a une chose que tout le monde peut avoir et cela, peut-importe sa catégorie sociale, cet élément c’est : Le bon sens. Dès notre plus jeune âge nous commençons à voir et à comprendre ce terme.

On dit toujours que la raison du plus fort est toujours la meilleure. Mais est-ce que pour autant nous devons tel un homard laisser notre cerveau se « dissoudre », s’aliéné et ne plus être, un être humain ? Ou se laisser considérer comme un meuble, comme pendant l’esclavage. Je ne le pense pas et vous ?


Cet article pouvait continuer en vous montrant le deuxième type d’homard ; celui qui ne se soumet pas, bien au contraire. Mais comme je suis taquin, je vais vous inviter à lire la suite dans ce superbe livre en cliquant sur le lien ici et je vous promets que vous ne regretterez pas.


Je vous remercie d’avoir pris le temps de cet article et je vous dis à une prochaine.




Thème 5 : À votre SANTÉ !


« Imaginez quelqu’un qui apprécie l’alcool, peut-être un peu trop. Il boit rapidement trois ou quatre verres. Son alcoolémie monte brutalement. Cela peut se révéler extrêmement grisant, surtout pour quelqu’un qui a des prédispositions génétiques à l’alcoolisme. Mais pour que l’effet se prolonge, il faut que le taux d’alcool continue à monter, ce qui n’est possible que si la personne s’obstine à boire. Quand elle s’arrête, non seulement son alcoolémie atteint un plateau avant de commencer à chuter, mais son corps, en métabolisant l’alcool déjà consommé, se met à produire une variété de toxines. Le buveur commence aussi à ressentir un manque, les systèmes déclencheurs d’angoisse inhibés durant l’intoxication se mettant à hyperréagir. La gueule de bois est une des manifestations du manque d’alcool qui, fréquemment, tue les alcooliques tentant d’arrêter de boire ; et elle survient bien trop tôt après qu’on a cessé de boire. Pour garder l’aspect agréable de l’ivresse et éviter ses conséquences déplaisantes, le buveur continue à boire, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une goutte d’alcool chez lui, que les bars soient fermés et qu’il n’ait plus d’argent. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 71). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Quand je vous disais que ce livre est formidable, Jordan B. PERTERSON vient de schématiser concrètement l’effet de l’alcool sur notre organisme.

J’ai toujours trouvé très intéressant de voir des personnes passionnées par l’alcool, faisant même des concours pour certains. Mais ne comptez pas sur moi pour faire l’apologie de l’alcool, bien au contraire, si vous n’êtes pas un (une) « jeune » adulte, vous connaissez tous et toutes les conséquences lorsque l’on en abuse.


Sadhguru disait en gros, que l’être humain est le seul à volontairement introduire des produits chimiques en lui, tout en sachant que cela ne lui fera pas du bien.

Je connais quelqu’un qui proposait une solution, lorsque vous aviez un mal de tête lié à l’alcool. Cette personne (diplômer sans doute de la faculté de médecine d’alcoologie du samedi soir) disait qu’il fallait boire encore de l’alcool, lorsque vous aviez ce mal de tête créé justement par cette boisson alcoolisée… J’ai toujours eu un doute concernant la « prescription » de cet homme. Et en voyant les écrits de Jordan Peterson, j’ai eu raison de douter :


« Le lendemain, au réveil, il a une sacrée gueule de bois. Jusque-là, c’est juste fâcheux. Mais les ennuis débutent réellement lorsqu’il découvre que sa gueule de bois peut se « guérir » avec quelques verres supplémentaires. Un remède purement temporaire qui ne fait que repousser à plus tard les symptômes du manque. Mais il peut falloir en passer par là, à court terme, si le mal est suffisamment aigu. Donc, désormais, il a appris à boire pour traiter sa gueule de bois. Quand le remède provoque la pathologie, c’est qu’une boucle est en train de se former. Dans de telles conditions, l’alcoolisme peut apparaître très rapidement. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 71). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Comme vous avez pu le lire au lieu d’arranger les choses, vous ne faites que retarder le mal qui va vous ronger sans pitié. Et croyez-moi je ne manque pas d’exemples. Mon objectif n’est pas de pointer du doigt les personnes qui consomment excessivement de l’alcool par rapport à certains, mais d’essayer de comprendre quelques raisons qui orientent ces personnes vers l’alcoolisme.


D’après ce que j’ai pu observer, certaines personnes qui boivent énormément d’alcool savent que ce n’est pas bon, mais ils continuent. Une autre chose que j’ai pu relever, c’est qu’hormis l’aspect festif chez certains, d’autres fuient la réalité, un fait (ou des faits) vécu(s) dans le passé : mort d’un proche, départ d’une personne aimée, rupture professionnelle et beaucoup d’autres chose encore. Il y a même ceux qui pensent que le futur pourrait être très « négatif » en disant : Pa gadé dimin nou mo ! traduction : ne te prends pas la tête, demain on est mort ! Ou on peut dire aussi qu’on ne sait pas ce qui peut nous arriver dans les jours à venir.


C’est comme si ce malheur (ces malheurs) faisait partie d’eux et qu’il considérait qu’il n’y avait que cette solution d’évasion qui pouvait les faire se sentir bien. Cependant, j’ai l’impression qu’ils s’emprisonnent ou se sont fait emprisonner dans une prison dont les barreaux sont invisibles.


(Juste un petit rappel par rapport à ce que je viens d’écrire, je ne suis pas un scientifique, et je n’ai pas d’études pour confirmer ce que j’ai écrit. Ce sont juste des observations d’un être humain, comme vous, qui êtes actuellement en train de lire ces lignes.)


Pour continuer nous allons parler des effets de l’alcool avec deux articles scientifiques. Récemment, je me suis abonné à Science et Vie et parmi le lot d’articles consacrés à l’alcool j’en ai pris deux. Voilà ce qu’ils disent :


*Article 1 : L'alcool nuit-il un peu, beaucoup ou pas du tout à notre cerveau ? (le lien)

Des travaux ont été menés par L’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur les effets de l’alcool. Il en ressort que cela modifie les récepteurs à la surface des neurones, créant un déséquilibre, ce qui génère malheureusement la mort du neurone.


*Article 2 : L'alcoolisme rend-il amnésique ? (le lien)

La consommation chronique d’alcool engendre des troubles de la mémoire épisodique. Donc, de la mémoire à long terme.

J’ai fait de petits résumés rapides concernant ces deux articles de Science et Vie, je vous invite à cliquer sur les liens pour les lire entièrement et voir les autres sujets abordés sur l’alcool.


Pour finir, même si je fais un peu d’humour avec le thème de l’alcool, néanmoins, je sais que c’est un sujet qui touche beaucoup de personnes, et qui, malheureusement peut avoir des conséquences funestes. Donc, c’était pour moi très important de consacrer un article afin de faire, à mon humble niveau, avec l’aide de l’ouvrage de Jordan B. PETERSON un peu de sensibilisation sur ce phénomène.


Cet article est sorti aujourd’hui le 31 décembre 2021, ça tombe bien. Je vous souhaite de passer une bonne fin d’année avec modération (on vient juste d’en parler).


Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne année 2022 ! À l’année prochaine !


Si vous souhaitez vous procurez ce livre voici un lien : ici




Thème 6 : « Montrer les crocs pour ne pas avoir à mordre. »


« Avec leur agressivité contenue par une morale trop étroite, ceux qui sont uniquement ou principalement charitables et altruistes – et naïfs et manipulables – sont incapables d’invoquer une colère justifiée et protectrice nécessaire à leur défense. Généralement, il suffit de montrer les crocs pour ne pas avoir à mordre. Lorsqu’elle est savamment intégrée, notre capacité à réagir avec agressivité et violence diminue au lieu d’augmenter la probabilité pour qu’une véritable offensive soit nécessaire. Lorsqu’on dit « non » relativement tôt dans le cycle d’oppression et qu’on le pense sincèrement, quand on affirme son refus sans hésitation et qu’on s’y tient, on réduit considérablement l’influence de l’oppression. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 76). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Dans l’extrait ci-dessus, Peterson nous explique que les personnes principalement charitables, altruistes et naïves sont incapables de montrer une colère justifiable et qui pourrait les protéger. La plupart du temps, il suffit juste de montrer ou de faire comprendre que nous aussi, nous avons la capacité de se fâcher et de faire preuve d’agressivité pour calmer les choses, avant de passer à l’acte en face de son agresseur pour que les choses s’apaisent, et que nous n’ayons pas besoin d’aller plus loin. Dans ce même texte, on observe l’importance de savoir dire NON dit dans certaines situations.


Un peu plus tôt dans le livre Peterson nous explique lorsque l’on est enfant, il arrive que certains se fassent maltraiter par un plus grand et plus fort. Mais tout cela s’équilibre lorsque l’on est plus grand, car on est plus âgé, mais aussi les sanctions sont plus importantes pour l’agresseur. Peterson continue en expliquant que ce qui se font les plus malmenés et qui refusent de contre-attaquer sont souvent les plus charitables et altruistes, ils ont tendance à être négatifs et ont du mal à ne pas montrer leur souffrance par rapport à la situation qu’il vive. Ceux qui pensent qu’être agressif ou se mettre en colère est moralement inacceptable sont souvent les plus agressés. Il explique aussi qu’il a rencontré des personnes qui étaient sensibles aux petites vexations et à une forme agressive de concurrence pouvaient avoir tendance à réprimer en eux leurs émotions.


Donc, voici mon avis, bien que cela soit parfois difficile, il est important de se rebeller contre toutes formes de répressions injustes. C’est très important pour nous, et pour notre estime de soi. Lorsque nous acceptons tout, sans brancher, et que nous savons par exemple qu’une situation n’est pas bonne. Nous ne faisons que garder des frustrations en nous. Celles-ci peuvent créer des maladies dues au stress. Même si parfois, notre rébellion ne porte pas ses fruits, nous avons le sentiment, en nous, d’avoir lutté, nous nous sentons fiers, fier d’avoir osé se révolter. De plus, comme le homard combattant (bien que je ne vous en parle pas dans mon article qui se trouve ici, car je veux que vous alliez lire cette partie du livre vous-même), nous sommes capables de recommencer. Mais dans le cas contraire, c’est comme si nous nous chargions d’une frustration de plus, jusqu’à ce qu’un jour elles (les frustrations) nous rendent malade ou nous fassent éclater. Et c’est sans doute le fait d’exploser qui peut-être le pire, car nous pouvons nous poser cette question : Cette explosion vers qui se dirigera-t-elle ? Nous-mêmes ? Notre famille ? Nos proches ? L’ (es) agresseur(s) ?


Concernant la frustration, sur le site psychologie.com on peut lire cet extrait qui provient de l’article qui a pour titre : Comprendre les sources de sa frustration pour la dépasser, du 21 juillet 2020 de Claire Sejournet :


« Ruminer des émotions négatives n’est pas constructif. Mais tout le monde n’a pas une tendance spontanée à être positif ni une résilience naturelle face à l’adversité. En revanche, les personnes ayant confiance en elles sont favorisées : « quelqu’un qui a confiance en lui sait en général accueillir ses émotions, quelles qu’elles soient, et il n’en est pas dupe. Il possède un capital d’estime de lui-même qui lui permet de s’aimer même avec ses émotions négatives et donc sa frustration ». L’estime de soi est en effet inconditionnelle. Lorsqu’elle est bonne, on est en mesure d’accueillir ce qu’il y a de négatif, sans le ressasser. »


Je vous conseille vivement de vous rendre sur le site Psychologies.com afin de pouvoir lire cet article. Vous comprendrez depuis quel âge la frustration commence, pourquoi et comment faire pour la gérer. Voici le lien du site et de l’article en entier : ici.


En conclusion, je dirai que oui il est important de montrer les crocs, les crocs contre l’injustice, les crocs contre l’oppresseur, les crocs contre l’agresseur. Car cela nous fait un grand bien, surtout pour notre estime de soi. C’est pour cela que je pense qu’il faudrait partager ce trait de caractère aux plus jeunes afin de leur donner un petit coup de pouce pour leur futur.


Et Voilà ! ces temps-ci j'ai vu que de plus en plus de personnes passent sur le site. Et j'en suis ravi ! J'espère que mes articles vous apporte un PLUS dans votre vie. j'espère que vous trouvez des choses positives, pour votre vie et peut-être aussi pour votre entourage et le monde dans lequel nous vivons. Je vous dis à bientôt !


Si ce livre vous intéresse voici le lien afin que vous puissiez vous le procurer : ici





Thème 7 : Entre l’ordre et le chaos, il y a-t-il un milieu ?


Grace à Kindle, contrairement au livre papier, nous pouvons naviguer rapidement en regardant les passages que nous avons soulignés au préalable. Cela me permet de m’arrêter sur des extraits qui pourraient être intéressants à partager avec vous. Mais il y a aussi quelque chose de très important pour moi, c’est la réactivation au niveau de ma mémoire de certains passages lus. C’est avec un grand plaisir que je relis certains extraits même si vous ne les voyez pas. De plus, cela me rappelle certaines choses auxquelles je dois (continuer à) porter une attention dans ma propre vie. Je vais m’arrêter là, car je risque de continuer à écrire sans parler du thème de cet article.


« L’ordre, c’est le moment où les règles souvent insaisissables que l’on suit tout au long de son existence régissent nos actes pour que les choses se déroulent comme on le souhaite. Le chaos, c’est celui où le drame se produit, où la malveillance révèle son véritable visage, même au sein de son propre foyer. Indépendamment des circonstances, lorsqu’on élabore un plan, on n’est jamais à l’abri de l’imprévu, de l’inattendu. Quand cela arrive, la situation n’est plus la même. Ne vous y trompez pas : l’espace, du moins en apparence, peut rester le même. Mais nous vivons aussi bien dans le temps que dans l’espace. Par conséquent, même les lieux les plus anciens et les plus familiers restent capables de nous surprendre. On peut conduire joyeusement la voiture qu’on connaît et qu’on aime depuis des années. Mais le temps passe. Les freins peuvent lâcher. On peut se promener avec le corps sur lequel on a toujours compté. Si son cœur se met à dysfonctionner, ne serait-ce que temporairement, plus rien n’est pareil. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (pp. 91-92). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Voici un extrait sur ce que Peterson définit comme ordre et chaos. Comme à chaque fois, je vous invite à acheter son livre afin que vous puissiez lire les autres exemples qu’il donne. Et surtout de mieux comprendre ses propos.

Il n’y a pas si longtemps j’écoutais sur YouTube, je crois, quelqu’un dire qu’il n’y a pas d’ordre sans chaos, de bien sans mal. Pour qu’il y ait le bien, il fallait qu’il y ait le mal et pour qu’il y ait le mal il fallait qu’il y ait le bien. L’un ne va pas sans l’autre. Un peu comme le signe du Ying et du Yang où il y a du blanc dans du noir et du noir dans du blanc. Les deux ont besoin de l’un et l’autre, l’un n’existe pas sans l’autre. Pour certains, on ne peut pas connaitre le bien sans connaitre le mal et vis-versa. Je vais être franc, je ne sais pas si ces personnes en raison. La seule chose que je sais avec ma petite expérience de la vie, c’est que parfois les gens peuvent faire malheureusement du mal, pour comprendre que ce n’est pas bien.

On peut se poser une question :


« Les personnes qui font du mal, le font-ils toujours exprès ? »


A mon avis, je ne pense pas, ou plutôt pas forcément. Je pense qu’il y a certaines personnes qui ont besoin de « goûter » à la même expérience que l’autre, pour comprendre. Et je ne pense pas que cela fasse d’elles, des personnes moins intelligentes. Mais ce n’est que mon opinion. De même, on pourrait se demander :


« Les personnes qui font tout le temps du bien sont-elles plus intelligentes ? »


Comme on a pu dans le thème 6 : Montrer les crocs pour ne pas avoir à mordre, l’altruisme excessif peut engendrer des conséquences très néfastes. Donc, cela permet de revenir sur la question principal de cet article, c'est à dire :


« Entre l’ordre et chaos, il y a-t-il un milieu ? »


Je ne pense pas qu’il y ait un milieu. Comme il est écrit dans le livre, nous naviguons en permanence entre l’ordre et le chaos. La plupart du temps, nous sommes en territoire connu, nous menons une vie avec la sécurité des expériences que nous connaissons, donc l’ordre. Néanmoins, comme je l’avais écrit dans l’un de mes articles, nous ne sommes pas à l’abri d’un imprévu (s), donc le chaos. Alors, nous pouvons nous demander :


« Comment faire lorsque le chaos arrive ? »


Selon Peterson, il est impossible d’être en permanence dans une situation stable. Pour ma part, il y a quelques années, je pensais que c’était possible. Surtout, si je faisais du bien autour de moi, tout le monde devait me renvoyer ce "bien". Malheureusement, il y aura toujours un évènement inattendu qui va essayer de nous déstabiliser, parfois on a même l’impression d’être dépassé par cet incident. Voici ce que Peterson nous propose afin d’essayer de régler le problème :


« Il nous faut alors remettre un pied dans ce que l’on maîtrise et comprend, tout en laissant l’autre dans ce que l’on est en train d’étudier. On se place alors en terrain connu, dans une situation sécurisante, tout en demeurant vigilant et impliqué. C’est là où il est possible de réellement apprendre et de s’améliorer. C’est là où notre existence puise une partie de son sens. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 100). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Ce qui est bizarre, au moment ou j’écris ces lignes. Il y a un évènement qui est arrivé dans ma propre vie qui pourrait être représenté par le chaos. Mais à force, je ne dis pas que je m’habitue, mais j’ai compris qu’il faudra faire avec, donc observer, constater et surtout quelle (s) serait (seraient) la solution ou les solutions à mettre en œuvre afin d’atténuer pour l’instant, ou de régler le problème. Ce n’est pas un exercice facile à faire, car nous sommes des êtres humains et nous avons tendance à nous laisser guider par nos émotions.


Pour conclure, je pense qu’il n’y a pas de juste milieu entre l’ordre et le chaos, mais la vie qui nous fait osciller entre les deux, afin de nous enrichir et grandir. C’est difficile, car je pense que tout le monde souhaiterait avoir une vie heureuse, sans soucis. Mais, nous devons essayer, du mieux que nous pouvons, faire preuve de résilience face aux faits que l’on considère comme négatifs dans notre vie. Ainsi, nous questionner : Qu’est-ce qui peut-être, a créé cela ? Qu’est-ce que j’ai appris ? Comment faire pour tenter d’éviter que cela ne se reproduise ? Puis-je aider les autres avec ce qui m’est arrivé ?

C’est comme si la vie devenait un apprentissage constant, une formation continue, une formation à vie.


Merci d’avoir pris le temps de lire cet article et A+ !


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Thème 8 : Pourquoi est-il important que vos enfants soient forts ?


Les parents doivent faire un choix : souhaitent-ils que leurs enfants soient forts, ou qu’ils n’aient rien à craindre ?

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 104). Michel Lafon. Édition du Kindle.


En tant que père, s’est vraiment une question que je me suis souvent posé. Lorsque nos enfants sont très jeunes, ils sont souvent dans un monde de « bisounours » et au fur à mesure qu’ils grandissent, ils s’aperçoivent et conçoivent le monde à leur hauteur. Les différentes interactions entre leurs pairs, les médias, les amis, la famille les transforment. Malgré parfois, nos valeurs en tant qu’adulte, que nous pensons les inculquer pour leur bien. Nous observons que plus ils se dirigent vers l’âge adulte et plus ils forgent leur personnalité. Et comme nous aimons dire : « Ah oui ce trait de caractère il vient de moi. » Surtout quand celui-ci est positif. Si c’est le contraire nous avons tendance à rejeter ce trait de personnalité sur le (la) conjoint(e), ou le monde extérieur.


Tous les parents voudraient que leurs enfants grandissent sans problème dans leur vie. Qu’ils soient le plus épanouis possible, aient un bon métier et fonde un merveilleux foyer. Mais en attendant tous ces souhaits, les parents constatent que leurs enfants vivent des situations qui parfois les font souffrir et qu’ils n’ont malheureusement pas la main dessus. Alors que nous aimerions, du haut de notre expérience (que nous pensons parfois être meilleur que les autres), les protéger en leur disant fait ci, fait ça, et tout sera réglé. Malheureusement nous avons tendance à oublier quelque chose de primordial ; en raison des différentes rencontres qu’ils feront dans leur vie, ils auront leurs propres expériences et devront passé par différentes émotions, plus concrètement, ils vivront et ressentiront ces évènements à leur manière, et pas comme nous, même si, en tant qu’adulte, nous avons déjà vécu des situations similaires, ou que cette situation nous semble banale et non préoccupante. Mais pour votre enfant cet événement peut-être très important et non ordinaire.


Je me suis toujours dit qu’il fallait donner toutes les armes possibles et nécessaires à mes enfants pour lutter contre les différents évènements de la vie. Et pour vous dire je l’ai même fait lorsqu’ils ne m’avaient rien demandé. Voici un exemple, j’observe un évènement et avant même que mon fils me demande son aide, je mets ma cape de Super Papa et je lui donne mon avis et je lui dis ce qu’il faut faire. Voilà ce qui se passait l’enfant (ou l’ado) reste silencieux, parfois répondait gentiment à tout ce que je lui disais. Et puis ça se termine par un d’accord papa… A un moment donné, j’ai compris qu’il était plus dans une relation de respect avec leur père et pas de recherches de solutions. Alors maintenant, je ne réagis plus directement sans qu’il ne me le demande. Même si je vois certaine chose, je le laisse vivre son expérience sans rien dire. Et vous savez quoi, maintenant le plus grand vient de lui-même me poser des questions par rapport à une situation et j’essaie de lui répondre le plus simplement possible. Bien sûr, je ne dis pas qu’il ne faut pas réagir si vous trouvez la situation préoccupante. Mais, je trouve que c’est mieux ainsi.


Alors à la question : Pourquoi est-il important que vos enfants soient forts ?


Pour moi, la réponse est assez simple. C’est en vivant leurs propres expériences qu’ils deviendront forts, si à chaque fois nous passons notre temps à les protéger, donc à les infantiliser, comme je l’ai expliqué un peu plus haut, nous ne ferons qu’aggraver les choses pour leur futur, c’est-à-dire, créer des enfants-adultes. Je ne sais pas si ce terme existe, mais je pense que vous m’avez compris. Car nous (les adultes) ne sommes pas immortels, à un moment donné, nous ne serons plus là. Ils devront se débrouiller sans nous, et il est préférable pour eux qu’ils y soient préparés.


Juste une dernière chose la réponse que je viens de donner concerne vos enfants lorsqu’ils sont préado et adolescent, vous devez les protéger lorsqu’ils sont petits et même plus tard si vous sentez qu’un évènement peut-être dangereux pour eux.


Hé voilà, merci d’avoir lu cet article et à bientôt !


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Thème 9 : Le courage n’est pas l’apanage des personnes valides.


« La plupart des gens dont la santé est gravement atteinte travaillent et se rendent utiles sans se plaindre. Si vous avez la chance d’être dans une période de grâce et en bonne santé, il est rare qu’au moins une personne dans votre entourage proche ne soit pas en souffrance. Pourtant, les gens résistent et continuent à accomplir des tâches exigeantes et difficiles pour maintenir l’unité de leurs familles et de la société. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 121). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Lorsque j’ai lu ce passage cela m’a fait penser à plusieurs personnes de mon entourage. Je pense que je ne suis pas le seul et que lorsque vous lirez ces lignes, vous aussi, vous vous direz : « Ah mais oui, je connais quelqu’un comme ça ! »


En effet, un de mes proches en situation de handicap était président d’une association de personnes handicapées qui se préoccupait de faire des demandes d’aménagement des lieux publics en Guyane. Dans cette structure, il y avait des personnes non handicapées, mais la plupart des gens étaient en situation de handicap. Ce qui est intéressant dans ce que Peterson dit, c’est que ce sont ces mêmes personnes qui sont dans des situations d’invalidités plus moins graves qui se chargent d’aider les personnes qui sont, ou qui se retrouvent dans cette même condition. C’est un peu comme s’ils se disaient si on ne le fait pas nous-mêmes personne ou qui le fera pour nous ? Néanmoins, je ne dis pas qu’il n’y a pas des personnes valides qui fondent des associations afin d’aider des démunis ou en situation d’handicap. Mais je trouve ça très intéressant que des personnes à mobilité réduite se prennent eux-mêmes en main, afin d’aider d’autres personnes.


Lorsque j’ai discuté avec l’ancien président de cette association (celle-ci n’existe plus malheureusement), il m’a expliqué qu’effectivement la plupart des personnes de l’association étaient en situation de handicap.

Je lui ai demandé ce qui l’avait motivé à créer cette association ? (Il y a environ plus de 20 ans à l’époque) Il m’a répondu : « Le désert. »

Je lui ai aussi demandé, quelle était la motivation des personnes valides au sein de l’association ? Hormis le fait d’aider, certains avaient des proches en situation de handicap.


C’est important pour moi de rendre un petit hommage à ces personnes qui ont une incapacité et qui le courage continuer à travailler, à maintenir un niveau social pour leur famille et aider d’autres personnes. Un peu comme l’article que j’ai nommé : Devenez un héros ou une héroïne. Ces personnes ne sont pas simplement des héros pour leurs proches et la société, mais bien des SUPERHEROS !


Je me permets de vous poser une question :


Et vous ? Aidez-vous ou assistez-vous des proches, des personnes démunis ou en situation de handicap ?


Si non, essayez de faire quelque chose pour ces personnes afin d’améliorer notre monde et je pense que le monde vous le rendra !


Merci d’avoir lu cet article et à bientôt !


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Thème 10 : « Prenez soin de vous comme vous le faites avec les autres. »


« Prenez soin de vous comme vous le faites avec les autres. »

Peterson, Jordan b.. 12 règles pour une vie (French Edition) (p. 83). Michel Lafon. Édition du Kindle.


Cet extrait est le titre d’un chapitre du livre. Lorsque je l’ai lu, j’ai tout de suite pensé à d’autres personnes et à moi. C’est-à-dire que certaines personnes ont tendance comme moi, à plus prendre soin des autres, qu’eux-mêmes. Et malheureusement, c’est cette manière d’agir qui peut être inquiétante, non pas pour les autres pour lesquels nous souhaitons entreprendre toutes sortes de soutiens : physique, financier etc… Mais bien pour nous.


Depuis notre enfance on nous apprend qu’assister les autres c’est une bonne chose et en effet c’est le cas. Pour les personnes croyantes, il me semble qu’on est béni des cieux. Mais en grandissant, avec l‘expérience et mes lectures. On se rend compte, que parfois, nous avons tendance à nous oublier. C’est ainsi que parfois, nous sommes en grande difficulté sur un plan bien précis et nous nous retrouvons à aider une personne qui a la même difficulté. Effectivement lorsqu’on aide quelqu’un on éprouve une grande satisfaction, nous devenons heureux et on marche même parfois sur un nuage. Mais lorsque nous redescendons de ce nuage, nous avons toujours le même problème que celui qu’on a aidé. Et malheureusement, c’est bien là, le « mal ».


D’autre part, j’ai déjà vu des gens tellement aimés leur animal de compagnie : les laver, les envoyer chez le vétérinaire, les sortir et faire toutes de choses encore… Mais paradoxalement, ces soins, ces sorties, ils ne les faisaient pas pour eux-mêmes. Ce qui me vient à me demander :


Est-ce que l’être humain n’éprouve pas parfois, un besoin irrationnel d’aider et donc de sentir apprécié ?


En effet, comme je l’ai cité plus haut, nous retirons certains bienfaits sur le fait d’aider ou prendre de soin de quelqu’un. Cela nous rend fiers et nous savons que nous avons commis un acte positif au sein de la société. Néanmoins, il faut faire attention et se demander : si nous-même, nous avons besoin d’aide à ce moment-là ? Et que si nous faisons cet effort, serions-nous en difficulté ?

Afin d’être clair, je ne dis pas qu’il ne faut pas aider les gens même si vous êtes en difficulté, car nous avons toujours un souci à régler. Cela dépend aussi de votre contexte personnel et de vos obligations (enfants, personnes âgées, etc…) Mais simplement, je pense qu’il faut veiller d’une part, à ce que le secours que vous donnez ne soit pas à vos dépens et d’autre part, n’oubliez pas, aussi, de prendre soin de vous-même.


En conclusion, je dirai : « Prenez soin de vous comme vous le faites avec les autres. »


Et voilà c’est mon dixième articles concernant le livre de Jordan Peterson, s’il vous intéresse voici un lien pour l’acheter ici. Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mes articles et je vous dis à bientôt pour un prochain livre !

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