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Le complexe de la tortue : surmonter ses autosabotages et oser briller.

Dernière mise à jour : 10 nov.


Voici un livre que je conseillerai tout d’abord aux mères célibataires, ensuite aux futures mamans et bien sûr aux hommes. Avec l’aide du film "Happy Birthday", Anne-Claire FROGER nous explique comment les relations mère-enfant (dans ce cas là) peut engendrer des difficultés dans la vie future de nos enfants.



Sommaire :

Thème 1 : Nos relations peuvent-elles nous aider lors de nos difficultés ?


Thème 1 : Nos relations peuvent-elles nous aider lors de nos difficultés ?




« …nos amis sont des miroirs de nous-même. »


FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 201). Édition du Kindle.


 

Dans cet extrait, l’autrice nous explique que nos amis sont le miroir de nous-mêmes, c’est-à-dire qu’ils ont des angoisses, des peurs et des pensées limitantes similaires aux nôtres. Si nous analysons notre vie, nous constatons souvent que, généralement, nous nous rapprochons de personnes partageant les mêmes valeurs et croyances que nous.


Il m’est venu à l’esprit que peut-être, inconsciemment, nous nous rapprochons de quelqu’un en amour ou en amitié en espérant qu'il puisse guérir nos "plaies de la vie", oubliant ainsi que cette personne a aussi ses propres difficultés, comme l'explique madame Froger dans ce livre. Il est "drôle" d'imaginer que deux personnes ayant des difficultés similaires se rapprochent en pensant : "Lui (elle) pourra m’aider à les résoudre." Je pense que cette connexion pourrait être pleine d'étincelles...


Alors, nos relations peuvent-elles nous aider lors de nos difficultés ?


À mon avis, oui et non. Permettez-moi de m'expliquer. Il n’y a pas si longtemps, je me suis retrouvé dans une situation semblable à celles que l'on voit souvent à la télévision, où des personnes se réunissent pour discuter de problèmes similaires et essayer de les surmonter. Je me suis toujours demandé si ce genre de dispositif aidait vraiment les gens. Ainsi, lorsque j'ai été invité à un évènement de ce genre, ma curiosité et mon désir de comprendre mes difficultés m'ont poussé à y participer. Même si nous n'étions pas nombreux, ce fut une expérience très enrichissante. Pourquoi ? Parce que j'ai rencontré une personne confrontée à des difficultés similaires. Cette personne a partagé quelques astuces qu’elle utilisait pour résoudre certaines situations problématiques de sa vie, similaires aux miennes. Et bien-sûr, comme vous l'avez compris, j'ai réalisé : "Ah, c’est pour ça… d'accord…" En écoutant ses propos, j'ai découvert beaucoup de choses qui ne m'avaient jamais traversé l’esprit.


Lors de cette réunion, un élément crucial était présent : des spécialistes étaient là pour répondre à nos difficultés. Ils ont apporté des réponses enrichissantes et pertinentes afin de mieux comprendre certaines choses. C'est pourquoi je souligne dans mes précédents articles : "N’ayez pas peur de consulter des spécialistes." La plupart de nos amis ne sont pas spécialisés dans les domaines où nous rencontrons de grandes difficultés, ils sont donc "limités".


Si, pour le moment, vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas participer à un groupe de discussion, je vous conseille tout de même de parler à un ou deux amis. Leurs différentes opinions et expériences pourraient vous apaiser (le fait de ne pas se sentir seul peut être réconfortant) et vous aider à mieux gérer votre problème en découvrant certains éléments qui vous avaient échappé.


Comme toujours, je vous remercie d'avoir lu cet article et je vous dis à bientôt !


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Thème 2 : Avez-vous une Darla à vos côtés ?


 

« … vous pouvez malgré tout la trouver dans votre vie si vous cherchez bien. »

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 202). Édition du Kindle.

 

Ce qui est embêtant avec ce titre, c’est que si vous n'avez pas lu le livre de Madame FROGER ou vu le film HAPPY BIRTHDAY, vous ne savez pas qui est Darla.


Eh bien, je suis là pour ça. Darla, c’est cet(te) ami(e) qui est toujours à vos côtés malgré les vents et tempêtes de la vie. C’est l'ami(e) qui est toujours présent(e), qui vous encourage, celui (celle) qui ne vous juge pas, qui a toujours une pensée ou une parole positive à vous adresser, tout ça malgré vos défauts. C'est ça, Darla !


L’autrice nous rappelle que ce n’est qu’un personnage de fiction et que quelqu'un qui aurait toutes ces qualités rassemblées n’existe pas, car c'est un personnage composite. Néanmoins, comme elle l’écrit, si nous cherchons bien, nous avons tous "une Darla" près de nous.


J'avais “un Darla” près de moi il y a quelques années. Comme FROGGER l’a expliqué, il ne regroupait pas toutes les qualités que j'ai citées plus haut. Mais quelques-unes me suffisaient. Effectivement, ce "Darla" a toujours été à mes côtés, dans les bons et les mauvais moments. Il me "réprimandait" lorsque je faisais des bêtises, en me disant franchement : "Tu as tort sur ce point-là et voilà pourquoi..."


Comme vous venez de le lire, il n’était pas là pour pardonner tout ce que je faisais en disant amen. Bien au contraire, c'était pour moi l'une de ses qualités premières. Un ami devrait vous dire quand vous commettez une erreur et ne pas être là à jouer les hypocrites en validant tout ce que vous faites. Du moins, c’est ce que je pense. Il a toujours su faire preuve de bienveillance envers moi. Pour vous dire, je ne me rappelle pas quand je me suis fâché contre lui ou qu'il ne m'a pas dit quelque chose de juste. C'est un peu comme si vous aviez un "ange gardien" avec lequel vous pouvez discuter. Il n'était pas parfait, mais il utilisait son parcours et ses erreurs dans la vie pour me faire comprendre certaines choses, car j’étais plus jeune que lui. Malheureusement, la vie l'a fait partir un peu plus tôt. Mais comme vous l'avez remarqué, il a eu un impact très important dans ma vie et je le remercie.


Merci d’avoir lu cet article et je vous dis A+


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Thème 3 : Pourquoi votre enfant intérieur peut devenir un obstacle dans votre vie ?


Sur le site psychologie.com on peut lire : « …nous avons tous, en nous, un enfant brimé, abandonné, malmené ou réduit au silence par l’adulte que nous sommes. Le reconnaître et le libérer, c’est reconnaître et libérer notre essence profonde, notre potentiel créatif, notre spontanéité et, finalement, notre propre nature héroïque.”


D'après ce même site, il existe plusieurs sous-personnalités à notre enfant intérieur, par exemple : le Séducteur, l’Artiste, le Tyran, l’Arriviste et le Protecteur, etc. Selon le psychiatre italien Roberto Assagioli, ce sont ces sous-personnalités qui nous empêchent de nous épanouir.


Selon madame FROGER l’enfant intérieur c’est : “Cette voix, pesante et pessimiste, guidée par vos peurs et votre manque de confiance en vous, paralyse toute votre vie. Elle vous pousse à rester immobile, et en sécurité là où vous êtes, mais vous laisse avec un sentiment amer de vide intérieur, de frustration, et souvent d’inaccomplissement.”


FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue : Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 12). Édition du Kindle.


Néanmoins, le but n’est pas de rejeter cet enfant intérieur, car il fait partie de nous et nous aide à mieux appréhender la vie. Il est important de se rappeler que c’est notre côté enfant qui nous permet de nous amuser, d’être curieux, de créer, etc. Bien qu’il reste toujours présent, c’est la transformation de cet enfant intérieur qui nous amène à devenir des adultes “accomplis”. 


Cependant, si nous prenons le coté protecteur. Je pense que l’en peut être amené à surprotéger quelqu’un ou nous même

En effet, cet enfant intérieur c'est la zone qu’on va dire de confort, mais de confort que l'on crée soi-même mentalement et qui nous empêche de réaliser nos objectifs. Malheureusement cet enfant intérieur n'est pas forcément mauvais, parce qu’il est là effectivement pour nous protéger, nous empêcher d'aller vers de futurs dangers.

Nous sommes parfois submergés par les voix de cet enfant intérieur qui nous conseillent de ne pas avancer, de ne pas entreprendre telle chose, alors que c'est simplement un projet de vie ou une nouvelle vision qui nous titille à l’intérieur. Il nous retient, ne nous accorde aucun répit dès que nous sortons de notre zone de confort.


J'avais déjà rédigé un article où j'aborde cette voix intérieure. Ce qui est intéressant, c'est que nous nous parlons souvent à nous-mêmes, témoignant ainsi de notre propre crainte, celle d'un futur incertain. Comme je le dis souvent, si ce que vous envisagez de faire peut causer des dommages physiques, financiers ou moraux pour vous ou pour autrui, il est compréhensible que vous ressentiez de la peur. Cependant, créer une entreprise ou se lancer dans sa passion entraînera automatiquement des peurs ou des éléments inattendus. Je suis convaincu qu'entreprendre quoi que ce soit implique nécessairement de prendre des risques. Par exemple, l'échec fait partie intégrante du processus... À vous de minimiser les risques autant que possible.


De plus, tout ceci n'est pas facilité par notre éducation. Nous sommes imprégnés de contes qui nous enseignent qu'il ne faut surtout pas s'aventurer dans la forêt, car nous risquerions de rencontrer le grand méchant loup, et donc nous devons obéir à ce que nos parents disent. Je ne suggère pas de contredire cela lorsque nous sommes jeunes, car c'est un moyen de nous protéger, étant donné que "nous venons d'arriver dans la vie". Cependant, à un certain point, nous cessons d'être des enfants pour devenir des adultes. La plupart d'entre nous sommes alors capables de prendre du recul par rapport à ces interdictions, de réfléchir pour déterminer si cette vision du monde ou cette aventure présente un réel risque pour nous.


Cette voix veut tout simplement vous protéger, vous rassurer, afin que vous restiez à la même place. Comme le dit madame FROGER, vous rentrer dans votre carapace en toute sécurité. Mais cette sécurité à un prix, le prix de l’immobilité. Comme disait une de mes collègues : “Je rase les murs, je ne fais pas de vagues et je rentre chez moi”

C'est ce sentiment là que Madame FROGGER appelle le complexe de la tortue le sentiment de rester là, de stagner, de voir les autres évoluer et de ne pas avancer, ainsi de sentir mal à l'aise par rapport à notre condition.


Donc, vous vous retrouvez toujours dans la même situation où vous observez les autres créer leur entreprise, investir, paraître plus épanouis, réaliser leurs rêves, tandis que vous restez en retrait. Pourtant, au fond de vous, vous ressentez également le désir de les imiter. Malheureusement, cette voix intérieure vous ramène à votre "place" en vous disant que ce n'est pas pour vous, que cela implique trop de complications. De plus, elle vous rappelle toutes les personnes que vous connaissez ayant rencontré des difficultés liées à des projets similaires.


Dans son livre, l'autrice nous pousse à réfléchir sur cette situation. Elle explique que la vie est un mouvement continu et que vouloir immobiliser une partie vivante en nous, c'est comme si nous nous éteignions peu à peu, et que plus l'écart se creuse entre nous et les autres, plus nous nous fossilisons. Elle ajoute qu'au fil du temps, nous perdons des éléments vitaux tels que la joie, le goût de vivre, nos désirs, et que nous devenons de plus en plus sarcastiques envers nous-mêmes, nous nous autodétruisons lentement, mais sûrement.


Néanmoins, comme disait un poste que j'avais fait par rapport au propos de madame Susan DAVID : “Le courage, ce n’est pas de ressentir la peur ; le courage c’est la peur qui fait avancer. “ Il faut accepter cette peur, comprendre qu’elle est, et fait partie de notre vie pour nous accompagner, nous mettre en sécurité, mais il faut aussi, être capable à certains moments, de ne pas l’écouter.


Merci d'avoir lu cet article. Je vous encourage à consulter le site Psychologie.com pour obtenir davantage de détails. En menant des recherches pour cet article, j'ai pu découvrir de nombreuses informations enrichissantes.


À bientôt !


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Thème 4 : Ne craignez pas les défis auxquels la vie vous confronte.

« N’ayez pas peur des défis auxquels la vie vous confronte. Si elle vous les présente, c’est parce qu’elle sait que vous êtes capable d’y faire face, que vous avez toutes les ressources nécessaires en vous pour les surmonter. »

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue : Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 21). Édition du Kindle.

 

J’ai maintenant plus de 40 ans et parfois, comme tout le monde, je me pose des questions ou je fais le bilan de ma vie passée par rapport à ma vie actuelle. Je me dis : purée, tout ce que j’ai vécu, mais je suis toujours là !

Honnêtement, je sais que je ne suis pas la seule personne à penser de cette manière. Il n’y a pas si longtemps, une collègue de travail me souhaitait la bonne année et, dans ses propos, elle me souhaitait : santé, argent et que nous puissions supporter ce que la vie nous amènera. Je l’ai remerciée puis j’ai ajouté : “nous allons supporter, car ça fait maintenant plus de quarante ans que nous sommes en vie et nous avons déjà supporté tellement de choses et nous sommes toujours là.”

Susan David disait (de mémoire) que les gens qui ne voulaient pas avoir honte, pas souffrir, pas s’énerver ne sont plus de ce monde. Je ne peux être que totalement d’accord avec elle. Si vous avez plus de 18 ans, plus de 30 ans, plus de 40 ans, etc, prenez un instant, réfléchissez bien et faites l’inventaire de vos souffrances, peines, humiliations que vous avez vécues. Je pense que vous devriez vous féliciter en vous disant que vous êtes toujours là ! Il y a un proverbe qui dit en créole guyanais : Roso ka penché mais pas ka kassé (le roseau se penche mais ne se casse pas). Je suis et vous êtes actuellement ce roseau. Nous avons passé divers défis plus ou moins terrifiants, mais Nou toujou la ! (Nous sommes toujours là !).

Il y a une question que l’on peut se poser : “Qu’ont apporté les défis que nous avons vécus jusqu’à présent ?

Selon moi, une meilleure compréhension de la vie en elle-même ; elle n’est ni facile, ni difficile. En effet, nous avons compris que tout ce qui nous arrive fait partie de la vie, c’est comme ça, donc autant continuer à avancer. Ainsi qu’une meilleure adaptation à certaines situations, car nous les avons déjà vécues. Ensuite, le plus important pour moi, c’est la transmission, c’est-à-dire qu’en grandissant nous pouvons transmettre ces expériences aux plus ou moins jeunes afin qu’ils puissent éviter ces situations.

Néanmoins, je sais que cette force « psychologique » n’est pas donnée à tout le monde. Les thérapeutes et les amis sont là pour aider ces personnes et même celles qui ont résisté jusqu’à présent et qui n’y arrivent plus.

 

La vie est parsemée de défis et d'obstacles, mais ce sont souvent ces moments de difficulté qui forgent notre caractère et nous poussent à aller de l'avant. Voici trois exemples de personnes célèbres qui ont relevé les défis de la vie avec brio et qui peuvent nous inspirer à faire de même.

1  Oprah Winfrey : De la pauvreté à la prospérité

Oprah Winfrey est l'une des personnalités les plus influentes du monde. Cependant, sa vie n'a pas toujours été facile. Née dans la pauvreté dans le Mississippi, Oprah a dû surmonter de nombreux obstacles, notamment des abus dans son enfance et une grossesse adolescente. Malgré ces défis, elle a persévéré dans ses études et a finalement trouvé sa voie dans les médias. Son travail acharné et sa détermination l'ont aidée à devenir la reine des talk-shows, une philanthrope accomplie et une milliardaire autodidacte. Oprah nous montre que peu importe d'où nous venons, avec détermination et résilience, nous pouvons atteindre nos rêves.

2 Nelson Mandela : De prisonnier à président

Nelson Mandela est un symbole mondial de la lutte contre l'oppression et pour la justice. Après avoir passé 27 ans en prison pour avoir résisté au régime de l'apartheid en Afrique du Sud, il aurait pu sortir amer et vindicatif. Au lieu de cela, Mandela a choisi la voie de la réconciliation et du pardon. Il a travaillé sans relâche pour unir un pays divisé et a été élu premier président noir d'Afrique du Sud. Son exemple nous enseigne que même après des décennies de souffrance, il est possible de travailler pour un avenir meilleur pour tous.

 

3 J.K. Rowling : De la précarité au succès littéraire

Avant de devenir l'une des auteurs les plus vendues de tous les temps avec la série "Harry Potter", J.K. Rowling vivait dans la précarité, une mère célibataire sans emploi stable. Malgré ses difficultés financières, elle n'a jamais abandonné son rêve d'écrire. Après avoir été rejetée par plusieurs maisons d'édition, elle a finalement publié le premier livre de la série qui a connu un succès phénoménal. Aujourd'hui, J.K. Rowling est une figure emblématique de la littérature et une philanthrope engagée. Son parcours nous montre que même dans les moments les plus sombres, il est important de croire en ses rêves et de persévérer.

 

Pour conclure, malgré les défis de la vie, nous devons être fiers d’être toujours là, toujours en train de lutter, d’aimer, et de nous débrouiller pour nous-mêmes, nos enfants ou nos proches. Je pense aussi que la vie vaut la peine d’être vécue. Certains disent que la vie n’est que souffrance ; je ne pense pas que ce soit le cas, elle est aussi bonheur et joie.


Je ne pensais pas le faire, mais je vais dédier cet article à XY et à XY. Je n’ai pas l’autorisation de ces personnes pour mettre leurs noms et je ne sais pas si cela aurait été une bonne chose.


Je vous dis à une prochaine !


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 Thème 5 : Ne sacrifiez pas votre personnalité pour quelqu'un d'autre.



«Quand elle se trouve face à une femme avec qui elle se sent en insécurité affective, elle réagit alors en se repliant, et en étouffant toute sa personnalité, de façon à laisser toute la place à l’autre. Elle s’adapte constamment, de cette manière, à la personne qui se trouve en face d’elle. Si c’est une femme qu’elle ressent comme dominante, autoritaire et sûre d’elle, elle s’efface et cède immédiatement sa place. »

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 50). Édition du Kindle.


Dans cet extrait, Madame Foger nous explique que Senna, l'actrice du film, s’efface complètement au profit de sa mère autoritaire. Sa personnalité disparaît, laissant place à une enfant se laissant guider et réprimander par sa mère. Un exemple concret le montre lorsqu’elle est au restaurant : elle voulait prendre du pain, mais sa mère lui dit quelque chose à ce sujet, et hop, elle change d’avis et laisse tomber ce qu’elle voulait manger.


Il arrive parfois que nous ayons un proche que nous estimons et auquel nous voudrions ressembler. Mais cet exemple peut être, comme vous le savez, positif comme négatif.

Il y a quelques années, je m'étais lié d'amitié avec quelqu’un qui me semblait très impressionnant par sa manière de parler. Cette personne me paraissait réfléchie et avait la plupart du temps de bonnes réponses sur les sujets que nous abordions ensemble. Cependant, certains signes me montraient que lorsque nous n’étions pas d’accord, cette personne se permettait de me faire des remarques blessantes.


Au départ, ça passe ; vous vous dites que c’est parce qu’elle était en colère par rapport au fait que nous ne soyons pas d’accord. Ensuite, ces attitudes se répétaient. J’étais parfois déconcerté de voir certaines de ses réactions et je laissais passer, puis je faisais comme si rien ne s’était passé.

Mais un jour, une de ses remarques n’est pas passée. Je l’ai tellement mal pris. Cependant, cela m’a permis (comme Senna) de voir que j’étais tombé dans un trou profond, je n’avais plus de personnalité, dans lequel quasiment tout le monde pouvait me dire tout et n’importe quoi... Je vous souhaite de ne pas tomber dans ce piège... Mais comme le stipule l’autrice dans son livre :


“Il aura donc fallu qu’elle descende tout en bas, au plus profond du marasme, pour se décider à se lancer. On peut supposer que son ego s’est alors manifesté et, dans un sursaut d’orgueil, a trouvé des solutions pour la sortir de là.”

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (pp. 122-123). Édition du Kindle.

 

À cette époque, avec mes différents soucis de la vie, sans l’avoir remarqué, j’effectuais une descente perpétuelle dans cet abysse où ma personnalité n’avait plus de valeur. J’avais atteint le fond... Et c’est là (comme Senna) que mon ego ne l’a pas supporté et je suis sorti de cette relation amicale qui, selon moi, m’empêchait de progresser.


Se sentir inférieur est l’un des pires états émotionnels que nous pouvons ressentir en tant qu’êtres humains. C’est pour cela que vous devez être très vigilant sur ce point, car si vous vous prenez pour une merde, vous vous sentirez comme une merde et ne soyez pas étonné que l’on vous considère comme une merde... Mes mots sont crus, mais je pense que tout le monde comprend (rires).


En grandissant, j’ai mieux compris que nous étions tous différents avec notre propre personnalité. Perdre sa personnalité, c’est comme perdre ses racines. Dans cette situation, vous vous retrouvez à imiter tout et n’importe qui sans vos propres valeurs...


Pour conclure, ayez, gardez, faites émerger votre personnalité, c’est vital pour votre estime de soi et cela, peu importe qui vous fait face.


Comme d’habitude, j’espère que cet article vous a plu et que peut être il vous a aidé.


Je vous dis à plus !


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Thème 6 : Pourquoi l’image que l’on a de soi est-elle importante ?

 

“C’est l’image inconsciente que l’on a de soi qui guide nos performances à notre insu.”

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 123). Édition du Kindle.

 

Je trouve cette citation très intéressante, car l’image que nous avons de nous-mêmes est tellement importante, mais nous avons tendance à la négliger. Comme je l’ai écrit dans un article précédent : “Si vous vous prenez pour une merde, on vous prendra pour une merde.”


Cependant, il faut faire attention à quelque chose, c’est un peu comme l’image que l’on voit un peu partout sur Internet où un chat se regarde dans un miroir et voit un lion. Si ce chat voit un lion tous les jours dans ce miroir, tant mieux pour lui. Néanmoins, si dans la vie réelle sa manière de vivre et sa mentalité sont celles d’un chat et non celles d’un lion, cela risque de créer une dichotomie entre ce qu’il croit être et sa personnalité.


Si nous laissons un peu de côté l’exemple du chat pour prendre des exemples plus concrets :Dans le développement personnel, on vous dit souvent de vous autoféliciter ou de vous automotiver. Par exemple, vous répétez à plusieurs reprises tous les matins : “Je suis fort(e)”. Puis, vous vous rendez compte, ou on vous fait comprendre, qu’à chaque fois qu’un événement de la vie survient soudainement, cela devient pour vous une “bombe nucléaire” émotionnellement parlant. Vous venez de comprendre que ça ne fonctionne pas tout le temps, que vous n’êtes pas un lion, mais bien un chat. Mère Nature vous a créé en tant que chat et pas en tant que lion. Cependant, je pense que vous ne devriez pas vous considérer comme un lion alors que vous êtes un chat, mais plutôt adopter l’état d’esprit d’un lion. C’est là que vous allez progresser.


Vous savez, je suis actuellement en train de lire le prochain livre qui sera publié sur ce site (La force du mental). Bien sûr, je vous le conseille. Ce qui m’impressionne dans cet ouvrage, c’est que les auteurs parlent des sportifs de haut niveau et de leur manière d’appréhender leur sport. Nous avons tendance à les idolâtrer et à dire que ce sont des êtres humains supérieurs à nous. Mais dans ce livre, on comprend rapidement qu’il n’en est rien ; ils sont comme nous. C’est-à-dire qu’ils vivent avec des peurs, des angoisses, donc des émotions négatives qui sabotent leur manière de voir et d’évoluer dans le sport qu’ils pratiquent.


Toutefois, il y a une grande différence entre eux et nous. D’une part, la plupart du temps, ils aiment ce qu’ils font, et d’autre part, ils veulent gagner pour un but bien précis. Selon moi, ces deux choses réunies les obligent à évoluer et, à chaque compétition, à devenir une meilleure version d’eux-mêmes dans un domaine bien précis. Surtout, dans leur cas, ils doivent gagner. Sadhguru disait (de mémoire) : “Si vous jouez à un jeu, c’est pour gagner. Quel est l’intérêt de jouer à ce jeu si ce n’est pas pour gagner ?” Je suis totalement d’accord avec lui.


Plus nous pratiquons quelque chose de manière intelligente, plus nous devenons meilleurs dans cet élément. Pour être plus explicite, je vais prendre mon propre exemple avec ce site. Depuis le début de ce projet, j’ai appris, grâce à des livres et des vidéos, différentes manières de m’améliorer, et la pratique régulière de l’écriture porte ses fruits au fur et à mesure. C’est-à-dire que j’écris mieux, je fais moins de fautes, mes phrases ont plus de sens, etc. Même si je sais qu’il me faut encore progresser, je pense, comme les sportifs de haut niveau, qu’il n’y a pas de fin et que nous sommes en perpétuelle évolution (bien sûr, une évolution positive et non négative).


Pour finir, l’image de soi, selon moi, est liée à plusieurs facteurs : premièrement, l’environnement ; par exemple, quelqu’un qui meurt de faim n’a sûrement pas cette préoccupation. Deuxièmement, ce que nous faisons : en gros, nous devons nous mettre en action, car vous aurez beau lire des milliers de livres et regarder des tonnes de vidéos, sans mouvement de votre part, rien ne se passera. Troisièmement, ce que nous souhaitons pour notre futur. C’est-à-dire que plus nous exerçons dans une discipline ou un travail que nous aimons, avec un but précis, plus nous cherchons à nous améliorer, plus nous devenons performants, et plus l’image que nous avons de nous-mêmes s’améliore. Ainsi, plus notre niveau d’estime de soi augmente, plus nous cherchons à nous améliorer, et plus vous passerez à l’action, etc. Malheureusement, cela fonctionne aussi dans l’autre sens : si vous avez une image négative de vous-même… Enfin, vous avez compris.


N’oubliez pas, soyez un chat avec l’état d’esprit d’un lion !


À plus !


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Thème 7 : Avoir de l’ego, est-ce important ?



“Mais à force de reculer et tout perdre, une chose après l’autre, elle s’est retrouvée dans une situation qui a réveillé brutalement son ego.”

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 123). Édition du Kindle.

 

Nous avons tous entendu au moins une fois dans notre vie des expressions telles que :

« Tu as trop d’ego »,

« Tu n’as pas assez d’ego »,

« Attention à l’ego ».

Nous allons donc commencer par cette question : qu’est-ce que l’ego ?

L’égo selon :

  1. Larousse : L'égo est défini comme le "moi" conçu comme un sujet personnel, c'est-à-dire la représentation que l'individu a de lui-même en tant qu'entité distincte des autres. ​(Larousse).

 

  1. L'Internaute : L'égo désigne la représentation et la conscience que tout individu a de lui-même. Il est souvent perçu comme la substance de notre personnalité, influençant notre comportement et notre perception de nous-mêmes​ (Linternaute.com).

 

  1. Wikipédia : L'égo fait référence à la représentation et à la conscience de soi en tant qu'individu unique, séparé des autres. Il est souvent perçu comme une construction mentale qui peut être une source de souffrance lorsqu'on s'identifie trop fortement à lui. ​(Wikipédia, l'encyclopédie libre).

 

  1. Wiktionnaire : En psychologie, l'égo est la représentation que l’on a de soi-même, cherchant à être valorisé. Il est la partie de l'individu qui se considère comme séparée des autres ​ voire unique au monde, cherchant à être valorisé. (Wiktionnaire).

 

  1. Concept et Sens : L'égo, selon la psychanalyse freudienne, est l'instance psychique qui équilibre les désirs du Ça et les exigences du Surmoi. Il représente la conscience de soi, permettant à l'individu de fonctionner en société tout en répondant à ses besoins​. (Les Définitions).

 

Donc, si nous « rassemblons » toutes ces définitions afin d’en faire un résumé, nous pouvons dire que l’ego est la perception que l’on a de soi, ainsi que de nos propres besoins par rapport aux autres. Cet ego nous permet de reconnaître que nous sommes, que vous êtes, des individus à part entière.

Continuons avec quelques questions :


Pourquoi dit-on que l’on peut avoir trop d'ego ?

Voici la réponse selon le site Mission Psychologue :

Un ego démesuré peut mener à des comportements nuisibles, comme le narcissisme, l'absence d'empathie et la quête incessante d'admiration. Ces personnes se perçoivent comme supérieures et ont du mal à gérer les critiques, ce qui nuit à leurs relations sociales.” ​(Mission Psychologue).

 

Que se passe-t-il si nous n'avons pas d'ego ?

Selon l'American Psychological Association (APA), ses chercheurs soulignent que l'ego joue un rôle crucial dans la régulation des émotions et la gestion des relations sociales. Un ego insuffisamment développé pourrait entraîner des difficultés à affronter les défis émotionnels, tandis qu'un ego équilibré aide à naviguer dans des situations de stress. American Psychological Association.

 

Comment peut-on savoir, si nous avons trop ou pas assez d’ego ?

Voici quelques critères selon ChatGPT (oui je travaille aussi avec ChatGPT. Utilisez-le c’est un outil formidable)

Afin de répondre à la question voici quelques indicateurs (que je trouve très intéressant) :

Comment savoir si vous avez trop d’ego ? :


  1. Difficulté à accepter les critiques : Vous vous sentez souvent attaqué personnellement lorsque vous recevez des critiques, même constructives. Vous avez du mal à admettre vos erreurs.

  2. Besoin constant de validation : Vous ressentez le besoin que les autres valident constamment vos actions et vos succès. Leurs éloges deviennent essentiels à votre estime de soi.

  3. Tendance à dominer les discussions : Vous parlez souvent plus que vous n'écoutez et vous aimez avoir le dernier mot dans les discussions.

  4. Surévaluation de vos capacités : Vous avez une tendance à vous voir supérieur aux autres et à minimiser les réussites des autres.

 

Comment savoir si vous n’avez pas assez d'ego :


  1. Faible estime de soi : Vous avez tendance à vous sous-estimer, à douter de vos compétences et à éviter de vous mettre en avant, même lorsque vous le méritez.

  2. Difficulté à poser des limites : Vous avez du mal à dire "non" aux autres et vous vous laissez facilement marcher sur les pieds pour éviter le conflit.

  3. Recherche d'approbation excessive : Vous êtes constamment à la recherche de l'approbation des autres et cela conditionne vos actions, ce qui peut vous amener à négliger vos propres besoins.

  4. Peur de l’échec : Vous avez une peur excessive de l'échec et cela vous empêche souvent d'essayer de nouvelles choses ou de prendre des risques.

 

Avoir de l'ego, est-ce une bonne chose ?

Selon mes recherches oui. Mais selon ChatGPT, il faudrait avoir un ego équilibré.


Les avantages d’un ego équilibré :


  1. Gestion des défis de la vie : Avoir un ego bien développé permet de faire face aux défis de manière résiliente. Cela nous aide à maintenir une identité stable et à prendre des décisions en fonction de la réalité tout en respectant nos valeurs et désirs personnels. C’est ce qu’on appelle la force de l’ego, qui permet de surmonter les difficultés sans perdre notre sens de soi​(Explore Psychology)​(Verywell Mind).


  2. Confiance en soi : Un ego sain favorise une bonne estime de soi. Cela se traduit par un sentiment de compétence et la capacité de se sentir en confiance dans les interactions sociales et professionnelles. Il permet de prendre des initiatives et d’agir avec assurance ​(Verywell Mind).


  3. Régulation émotionnelle : Un ego équilibré aide à réguler les émotions, à éviter les comportements impulsifs, et à trouver des solutions appropriées aux problèmes quotidiens. Par exemple, il nous empêche de réagir excessivement face à des frustrations mineures​ (Verywell Mind)​(Psychology Today).

 

Avant de finir, nous allons revenir sur la question : Avoir de l’ego, est-ce important ?


Comme vous l’aurez compris en lisant les lignes précédentes : oui, c’est important d’avoir de l’ego, mais pas trop. Il faudrait essayer d’avoir un “ego équilibré”. Néanmoins, je me dois de revenir sur ce terme : "un ego équilibré". En tant qu’êtres humains, avoir un ego parfaitement équilibré me semble difficile. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes des êtres humains, avec notre propre manière de voir le monde, et nous nous construisons au fil des années.

Selon moi, dire que je réagis de manière équilibrée ou que j’ai un ego équilibré est quasiment impossible. Cela impliquerait que tous les êtres humains partagent les mêmes valeurs et ne diffèrent pas les uns des autres. Or, ce n’est pas le cas. Depuis notre enfance, des situations et des conditions ont agi et continuent d’agir sur nous. Même si vous estimez avoir "un ego équilibré", une autre personne en vous observant, pourrait en juger autrement. À mon sens, c’est une vision très "robotique" de dire qu’il faut avoir "un ego équilibré".


Pour conclure, je tenais à revenir sur l’utilisation de ChatGPT. Tous mes articles sont écrits par moi, mais j’utilise ChatGPT pour mes recherches et mes corrections. C’est plus simple et plus rapide. Une des conditions que je lui impose, c’est de ne pas transformer mes textes, c’est-à-dire de ne pas reformuler l’intégralité de mon texte. Je le laisse faire uniquement si certaines phrases sont mal formulées ou si certains mots sont plus adaptés. Car j’ai horreur de ça ! Quand je lis, j’aime sentir la "patte" de l’auteur, c’est-à-dire sa manière de s’exprimer. Si vous le laissez faire, il transformera vos textes à tel point que vous ne vous reconnaîtrez plus dans les phrases qu’il aura écrites pour vous. Pour moi, c’est important. Si un jour vous me croisez, vous verrez que je m’exprime de la même manière que j’écris. C’est comme une empreinte : vous êtes unique, je suis unique.


C’est tout pour cette fois, à la prochaine !


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Thème 8 : Pourquoi est-ce important de construire sa propre identité ?



Thème 8 : Pourquoi est-ce important de construire sa propre identité ?

Pour la mère de Senna, être incapable de laisser sa fille grandir et vivre sa propre vie n’est pas un simple caprice, ni une conséquence d’un caractère égocentrique, c’est un problème profond de structuration psychique. Cela révèle son échec à avoir pu se construire une identité propre.”

 

FROGER, ANNE-CLAIRE. Le complexe de la tortue: Surmonter ses autosabotages et oser briller (p. 155). Édition du Kindle.

 

 

Vous savez, chaque fois que je trouve un paragraphe intéressant à vous partager, cela m'oblige à réfléchir sur moi-même. C’est une sensation étrange que je n’arrive pas à décrire. Néanmoins, c’est une très bonne sensation, car, comme je l’ai déjà écrit, j’apprends différentes choses à chaque article et, en retour, je vous transmets ces mêmes éléments.

Pour être franc, je ne sais pas vraiment, d’un point de vue scientifique, pourquoi il est important de construire sa propre identité. À part le mien, je ferai, comme d’habitude, une petite recherche. Je sais que cette œuvre est une fiction, mais les différents thèmes qui y sont abordés sont, à mon sens, très intéressants, voire d'utilité publique.

 

Bon, j’essaie de ne pas trop m’éloigner et de garder le fil conducteur de ma réflexion.

C’est comme si, pour moi, sa mère vivait aux dépens de Senna, mais qu’elle était capable de l’aider en même temps. C’est une situation que je trouve assez paradoxale... Comme si elle avait généré une interdépendance entre elle et sa fille, tout en voulant sans doute bien faire. Mais malheureusement, c’est ce qui n’a pas permis à Senna de grandir et de s’élever. C’est comme un parasite qui vous aide, mais qui vous tue en même temps. Et justement, connaissez-vous Toxoplasma gondii ?


Le Toxoplasma gondii est un parasite unicellulaire qui a besoin de compléter son cycle de vie dans l'intestin d'un félin. Pour y parvenir, il infecte souvent des rongeurs, comme des rats ou des souris, et modifie leur comportement d'une manière très subtile mais très efficace.

Normalement, les rongeurs ont une peur instinctive des chats, et ils évitent soigneusement les endroits où ils détectent l'odeur de l'urine de chat, un signe de danger. Toutefois, lorsqu'ils sont infectés par le Toxoplasma gondii, leur comportement change progressivement :


  • Étape progressive : Plutôt que d'éviter l'odeur des chats, les rongeurs commencent à montrer de la curiosité. Leur peur de l'odeur de l'urine de chat diminue petit à petit. Ils deviennent moins prudents, et même attirés par l'odeur des félins.

  • Manipulation totale : Finalement, les rongeurs finissent par perdre leur peur des chats et sont parfois même attirés par leur odeur. Cela rend les rongeurs plus vulnérables à la prédation par les chats, ce qui permet au parasite de passer à son hôte définitif (le félin) et de compléter son cycle de vie.


Ce processus se déroule de manière progressive, et le parasite habitue peu à peu l'hôte à accepter quelque chose qui est contre sa nature : perdre sa vigilance face à un prédateur naturel. C'est un exemple frappant de manipulation progressive, où le parasite change lentement et de façon subtile le comportement de son hôte pour servir ses propres besoins.

 

À mon avis, ce que la mère de Senna n’avait peut-être pas compris, c’est que sa fille ne pouvait pas être elle, que Senna est quelqu’un d’unique. C’est ce paradoxe que, me semble-t-il, beaucoup de personnes ont du mal à comprendre. C’est pourtant simple : vous êtes un être singulier, je suis un être singulier, je ne serai jamais vous et vous ne serez jamais moi.

Prenons un exemple concret. En tant que parents, nous souhaitons, la plupart du temps, que nos enfants suivent, sur certains points, le même chemin que nous, ou évitent les pièges dans lesquels nous sommes tombés. Mais comme vous le savez, ils grandissent et font leur propre parcours, donc leurs propres expériences et, heureusement ou malheureusement, ils tomberont parfois dans ces mêmes situations, alors même que nous les avions prévenus...


Je pense que c’est à ces moments-là qu’un être humain construit sa personnalité, c’est-à-dire que c’est par le biais de ces différentes expériences de la vie qu’ils sont amenés à grandir. C’est à dire quand est-ce qu’il faut s’attacher et quand est-ce qu’il faut se détacher de l’autre. C’est à nous, en tant que parents, de comprendre cela, d’arrêter de les “couver” et de lâcher prise à un moment donné. Je pense aussi que cette construction ne s’arrête jamais et continue jusqu’à notre mort. C’est Notre Formation Continue !

 

Pour conclure voici pourquoi il est important de bien construire son identité.

La construction de sa propre identité est essentielle pour plusieurs raisons fondamentales :


1.   Développement personnel et bien-être psychologique : Établir une identité solide permet de mieux comprendre ses valeurs, ses croyances et ses objectifs, ce qui favorise une meilleure estime de soi et une résilience accrue face aux défis de la vie. Selon la revue Cahiers de Gestalt-thérapie, l'identité est une représentation de soi qui s'accommode de la réalité, contribuant ainsi à la stabilité psychologique de l'individu.

2.   Autonomie et prise de décision : Une identité bien définie aide à prendre des décisions alignées avec ses aspirations personnelles, plutôt que de se laisser influencer par des pressions externes. La revue Enfance souligne que la réalisation de l'identité vocationnelle et professionnelle correspond à un engagement personnel important dans des valeurs et buts professionnels, suite à l'exploration de soi et du monde du travail.

3.   Relations interpersonnelles authentiques : Connaître son identité permet d'établir des relations basées sur la sincérité et la compréhension mutuelle, évitant ainsi les malentendus et les conflits liés à des perceptions erronées de soi ou des autres. La revue Les Cahiers Dynamiques indique que la construction identitaire à l'adolescence est cruciale pour le développement de relations sociales saines.

4.   Adaptation sociale et résilience : Une identité forte offre une base stable pour naviguer dans des environnements sociaux variés, permettant de s'adapter tout en restant fidèle à soi-même. La revue Orientation Scolaire et Professionnelle discute des perspectives constructivistes et constructionnistes de l'identité, soulignant l'importance de la construction identitaire pour l'adaptation sociale.


En somme, la construction de sa propre identité est un processus vital qui influence positivement le bien-être psychologique, l'autonomie, la qualité des relations interpersonnelles et la capacité d'adaptation sociale.

 

Désolé, l’article est un peu long, mais intéressant !


Je vous dis à bientôt !


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